Subarashii Asahi

I) j- La politique

 

Après les festivités, parlons un peu politique. Au Japon, le président est un Empereur. Cet empereur est beaucoup plus considéré comme un Dieu que Mr Sarkozi l'est pour nous.

 

        L'empereur actuel du Japon est Akihito. Empereur depuis 1989, il est né le 23 décembre 1933 à Tokyo. Akihito est le cinquième enfant et le premier fils de l'empereur Hirohito et de l'impératrice Nagako. Il est élevé selon les rites de la tradition impériale, puis diplômé après la Seconde Guerre Mondiale en science politique. Les changements survenus dans la société japonaise après la guerre, dont la suppression des pouvoirs autres qu'honorifiques de l'empereur, orientent l'éducation d'Akihito vers l'apprentissage de la langue anglaise et de l'assimilation de la culture occidentale. En 1952, Akihito devient héritier du trône japonais. Sept ans plus tard, il rompt une tradition vieille de quinze siècles en épousant une roturière, Shoda Michiko, fille d'un riche homme d'affaires et diplômée d'une université catholique pour jeunes filles. Le prince héritier Naruhito naît en 1960, suivi du prince Akishino en 1965 et de la princesse Nori en 1969.

        L'empereur du Japon est le chef de l'État japonais. Selon la Constitution votée en 1947, il a maintenant un rôle uniquement symbolique et détient sa fonction du peuple japonais. Après avoir résidé plusieurs siècles à Kyoto, les empereurs se sont installés au milieu du XIXe siècle dans l’ancien château d’Edo (à Tokyo), devenu Palais impérial. L’Agence impériale gère presque tout ce qui concerne l’empereur et sa famille : service du palais et menus, santé, sécurité, déplacements et emploi du temps officiel.

 

 

        Celui qui détient le pouvoir exécutif, contrairement à ses homologues dans la plupart des autres monarchies constitutionnelles, est le Premier ministre. Il représente également l'État japonais sur la scène internationale.

 

        L'actuel Premier ministre est Taro Aso (68 ans), élu par la Chambre des représentants le 24 septembre 2008. Cette nomination est toute rescente. En effet, l'ancien premier ministre Yasuo Fukuda a démissionné à cause d'une côte de popularité en baisse et d'une situation de blocage politique à moins d'un an après son arrivée au pouvoir. Il était aussi suspect dans des affaires de corruption.

        Le Parti libéral-démocrate (PLD) est au pouvoir au Japon depuis plus d'un demi-siècle et l'opposition, dominée par le Parti démocrate du Japon (PDJ), attend impatiemment le moment où ils seront au pouvoir.

Au Japon, le premier ministre est choisi par les députés.